Au grand bazar

Nous poursuivons notre périple plus au sud, et retournons vers la côte, ce qui nous fait regagner 10 degrés. On peut ranger les pulls. En chemin, nous passons sur un pont sous lequel vit un groupe de crocodiles. Des monstres ! Dans le jardin de l'hôtel, ce sont d'autres "monstres" qui se promènent: des iguanes.

La plage près de l'hôtel est magnifique, la mer chaude et avec de belles vagues dans lesquelles nous faisons du bodysurf. Malheureusement, comme il y a quelques jours, nous devons écourter la baignade à cause de l'arrivée de l'orage.

Le soir, nous allons manger dans un restaurant construit autour d'un avion. Un vrai ! Super décor, et en plus les cocktails sont délicieux.

Au retour à l'hôtel, une surprise nous attend: un paresseux est accroché aux fils électriques le long de la route !

Le matin, nous allons nous promener dans la forêt des nuages de Monteverde. Tout y est couvert de mousse, et au point de vue, on ne voit que le nuage dans lequel on se trouve. La végétation est fabuleuse, avec de nombreuses orchidées. On ne voit pas le fameux quetzal, mais on croise un coati.

A la sortie du parc, un petit café a disposé des abreuvoirs à colibris, permettant de les observer de très près.

L'après-midi, nous allons visiter un ranarium où on peut observer de nombreuses sortes de grenouilles du Costa Rica. Le ticket donne droit à une seconde visite, nocturne, ce que nous ne manquons pas de faire.

La spécialité de l'endroit, ce sont les parcours dans les arbres, ponts suspendus (fait près du volcan Arenal), "tram" (sorte de télécabines, on ne le fera pas) et tyroliennes. Nous avons choisi une société qui propose un circuit de 13 tyroliennes, dont la plus grande fait 1 km de long, avec une vitesse de 70 km/h ! Ça décoiffe, au sens propre comme au sens figuré ! L'intérêt de ce circuit est qu'on circule près de la cîme des arbres, et que lors des traversées, on a des vues splendides. Avant la dernière tyrolienne, on pouvait aussi faire un saut de Tarzan: on saute depuis une tour, accroché à une corde, et c'est parti pour une super balançoire !

L'après-midi, nous allons visiter une exploitation de café, avec un peu de canne à sucre, de bananes et de cacao. Très intéressant, et ... nourrissant ! 

Le soir, nous mangeons dans un arbre géant ! Ici, quand un arbre est dans le chemin, on ne l´abat pas, on ne renonce pas au projet, mais on construit autour de lui lui. Routes, trottoirs, restaurant.

Et toujours le beau temps.

Avant de changer de lieu d'étape, nous passons le début de matinée à Playa Conchal (celle avec les débris de coquillages). C'est dimanche, et les locaux s'installent pour la journée. Lorsque nous quittons la plage, c'est l'embouteillage sur la plage menant à Playa Conchal (la piste emprunte une partie de la playa Brasilito).

En chemin vers les montagnes de Monteverde, nous faisons un petit stop pour manger un bout dans la petite ville de Nicoya. On tombe sur la remise des prix d'une course cycliste, où il n'y a à peu près que les coureurs et les organisateurs. Mais ils ont quand même fait venir une troupe de danseurs, qui sont bien contents d'avoir 4 touristes comme public.

On s'arrête également en bord de route pour acheter des ramboutans, vendus par montagnes dans de petites échopes. Un délice.

Ensuite, magnifique route/piste pour monter à Monteverde (1260m). On attaque tout de suite avec une visite guidée nocturne. On y voit des araignées incroyables, un scorpion, une vipère, des geais bruns qui dorment, un oppossum, un kinkajou, des lucioles, mais pas de tarentule (certains sont très déçus, d'autres plutôt soulagés).

Aujourd'hui, nous explorons la mangrove dans l'estuaire d'une rivière, en petit bateau. Beaucoup d'oiseaux, une famille de singes hurleurs, des iguanes mangeurs d'ananas, mais où sont les crocodiles ? Nous revenons à l'embarcadère, déçus, et là, que voyons-nous sous l'eau tout près du bord ? Un petit crocodile ! Petit, mais déjà impressionant et dangereux; on nous met en garde de ne pas nous en approcher.

A propos de crocodiles, un accident est arrivé ce matin, à quelques centaines de mètres de là. Un surfeur a traversé l'estuaire à pieds, sans doute pour économiser le dollar que coute la traversée en barque, et il s'est faut attaquer par un crocodile. Il s'en est sorti seul, mais on a dû l'amputer de la jambe.

L'après-midi, nous allons d'abord voir Playa Grande, une grande plage sauvage où, en hiver, viennent pondre des tortues Luth, puis nous allons nous installer sur une belle plage plus propice àla baignade, playa Penca, mais on voit l'orage arriver, et on doit écourter notre baignade. De violentes pluies tombent pendant quelques heures, et le village est sans eau jusqu'en début de soirée.