Au grand bazar

Tenue “correcte” ce matin pour visiter Moni Toplou, un monastère de moines combattants (la Crète a été envahie de nombreuse fois). Belles icônes et gravures à l’intérieur (mais photos interdites).

Un fameux cactus:

Ensuite, nous nous arrêtons au bord de la route pour acheter des fruits à un agriculteur local: bananes, raisins, tomates et pépinos. Ces derniers sont des fruits délicieux, très juteux, dont le goût est très proche de celui des melons.

On passe le reste de la journée à la plage jouxtant la palmeraie de Vaï, très ancien petit bois de palmiers, unique en son genre, dont l’origine reste inconnue (certains parlent de marchands phéniciens ou égyptiens qui crachaient leurs noyaux de dattes lorsqu’ils mouillaient dans cette crique).

Malgré qu’aucun guide n’en parle, c’est un très bon spot de snorkeling; tout le monde, du plus petit au plus grand y va. Juliette dit avoir compté plus de 1000 poissons, et 4 crabes !

A notre réveil, on ouvre les volets et on découvre ceci:

Pour notre première journée dans l’est, nous allons visiter une ville. Mais pas n’importe quelle ville; une ville vieille de 3700 ans ! Voici Gournia, ses ruelles étroites, son petit palais (mairie), et comme à Phaestos, sa vue splendide.

Des archéologues (américains) sont toujours occupés à fouiller le site. C’est très amusant: chaque site est la chasse gardée d’un pays, celui qui l’a découvert. A Knossos, ce sont des Anglais, à Phaestos des Italiens, à Malia des Français, à Gournia des Américains, ...

Déjeuner à Agios Nikolaos, petit port très touristique mais vivant et coloré, dans une taverne sympa à l’écart de la foule. Anecdote amusante: presque tous les clients parlent français et ont le guide du Routard ou le Michelin.

Les trajets d'un endroit à l'autre sont assez longs, mais les paysages magnifiques.

On termine par la plage devant l’hôtel, avec un peu de snorkeling où j’aperçois un beau gros crabe rouge sous un rocher.

Souper au port. On va dans la cuisine choisir et peser notre poisson. On reçoit l’entrée, du gâteau et bien sûr du raki. Enfin, au prix du poisson frais, ils pouvaient bien nous chouchouter !

Et alors, personne n'a trouvé notre devinette de Gortyne ? Je complète un peu:  6 6 6 6 6 6 . . . . . . . . . . Regardez bien la photo !

Matinée plage à Matala (big waves !) puis nous repartons pour une nouvelle destination: Makrigialos, dans le sud-est.

A peine hors de Matala, déviation pour travaux. Admirez les panneaux artisanaux, mais autrement plus efficaces que les panneaux “déviation” belges où on ne sait pas à qui ça s’adresse ni pour aller où.

Nous passons maintenant sur les flancs du Mont Dikti, troisième massif montagneux de l’île.

Déjeuner dans le joli village de Mirtos, mais quelle chaleur !!!

L’hôtel à Makrigialos est sur la plage (nous nous empressons de nous jeter dans la mer tellement il fait chaud), avec une belle vue sur une baie.

Matinée sur la plage de Matala, où nous explorons les cavernes de la falaise. Initialement creusées pour servir de magasins lorsque le village était un port, elles servirent par la suite de nécropole, puis, à l’époque des hippies, de refuges pour la nuit.

Nous nous dirigeons ensuite vers les montagnes et allons visiter l’église du monastère de Valsamonero, dont les murs intérieurs sont entièrement recouverts de superbes fresques du peintre crétois Konstantinos Rikos (photos interdites).

Déjeuner au bord du très agréable petit lac de Votomou (spécialité de truites).

Puis, en redescendant, nous nous arrêtons au petit labyrinthe. Il faut savoir que depuis très longtemps, les gens ont voulu savoir où était le labyrinthe construit par Dédale où fut enfermé le Minotaure (mi-homme mi-taureau). Certains le situèrent au palais de Knossos, d’autres dans différentes grottes, et d’autres encore dans le “labyrinthe de Gortyne”. Il s’agit d’une ancienne carrière de pierres calcaires (je pense du temps de l’occupation romaine), dont le réseau de couloirs connus fait 2,5 km. Des voyageurs venaient déjà le visiter au XV siècle ! Celui-ci n’est plus accessible au public mais une autre petite carrière du même type peut, elle, se visiter.

Un descendant du minotaure:

Phaestos, ancien palais minoen, domine la plaine de la Messara. Vue 4 étoiles pour un palais 5 étoiles.

En attendant que le soleil baisse un peu (il fait quand même plus de 40° au soleil), on décide de traverser “le Sud”, autrement dit, la Crète profonde (oxymoron pour les amateurs du genre), parcourue uniquement par des pistes à flanc de collines, sans aucune indication, en espérant déboucher sur la mer au travers des gorges de Tripiti (c’est tellement le bled qu’aucun de nos 3 guides n’en parle).
YES ! après une fausse piste et une fausse alerte de panne de l’auto (l’essence est en ébullition) dans une zone sans réseau GSM (mais une taverne !), nous y voici.
Magnifique !

Les gorges débouchent sur la mer, dans une crique habitée par des chèvres et des néo-hippies en combi VW ou caravanes.

Plus que 36°, nous pouvons recommencer les visites. Cette fois, nous nous rendons à Gortyne, ancienne ville grecque (dorienne) puis romaine (et capitale de l’île). C’est fort cassé, sauf une basilique des premiers temps chrétiens, quelques statues, un petit théâtre, et surtout, les lois de Gortyne (450 av. J.-C.), gravées dans la pierre, donnant notamment des droits aux esclaves, le droit aux femmes de posséder des terres, et la présomption d’innocence jusqu’au rendu du verdict.

Et pour terminer, petite devinette sur l'agora de Gortyne:
6 6 6... terminez la phrase.

pour nous rendre dans le sud, au village de Matala, anciennement port des villes minoennes de Phaestos et dorienne/romaine de Gortyne, puis antre des hippies (et ceux de l’époque y habitent toujours, longs cheveux/barbes grises).

Petit arrêt déjeuner à Vryssès, célèbre pour ses yoghourts au miel. Miam. Et au bord d’une petite rivière, avec le chant des cigales en musique de fond, un vrai bonheur.

Sur la route, on traverse Spili où se trouve une fontaine de l’époque vénitienne.

Plus loin, on faillit ne pas pouvoir franchir la ligne de crète car la colline était en feu, et ce de part et d’autre de la route.

La journée se terminait agréablement lorsque notre voiture percuta et détruisit complètement celle d’un patron de resto de Matala. Deux heures d’administration plus tard, on sirotait quand même un petit blanc local avec les restes du buffet que les hordes d’Allemands nous avaient laissés.

est-elle aux Seychelles ?

A Hawaii ?

Ou en Crète ?

A vous de juger.

Celle-ci, Elafonissi, a la particularité, en plus de son eau très peu profonde, d’avoir des bancs de sable rose.

En traversant à pieds un canal d’une dizaine de mètres, on arrive sur une petite île, du même nom que la plage. Cette île est une réserve naturelle qui abrite des plantes soit endémiques soit remarquables par leur taille ou leur forme.

Au retour, nous grimpons à la grotte de la Sainte Sagesse (Agia Sophia) dans laquelle se trouve une petite chapelle et de nombreuses stalactites et stalagmites.

Ben les deux.

Visite du parc botanique de Crète. Très très bien.  C'est un parc tout récent, tenu par quatre frères, dont un agronome. Une grande variété de plantes, aussi bien méditéranéennes que d'autres continants, arbres fruitiers, plantes médicinales, herbes aromatiques, ...

Pour le fond sonore, nous vous avons trouvé ceci:

Puis déjeuner avec produits du parc. Trop bon !

Nous poursuivons toujours plus haut,

jusqu’au bout du monde, là où elle s’arrête et où des milliers de touristes, jeunes, vieux, sportifs ou non se lancent pour 16 km de pierrailles dans les célèbres gorges de Samaria.

Au retour, on tombe à l’heure de la sortie des bureaux...

Chania, ancienne capitale de l’île, et ville existant déjà à l’époque minoenne (quelques milliers d’années avant nous). Tous (Minoens, Grecs, Romains, Byzantins, Vénitiens, Ottomans) se l’accaparèrent, laissant l’une ou l’autre trace de leur passage.

Différentes époques, différentes religions.

Nos enfants jouent avec des canards ou des chiens à roulettes. Chez les Minoens, c’était des taureaux.

Ce bâteau est une reconstitution d’un bâteau minoen, qui étaient de grands navigateurs, allant jusqu'en Egypte ou en Sicile.

Et alors, ce raki ?

En route (euh plutôt en piste) pour Balos. Huit kilomètres à flanc de montagne plus tard, on est accueillis par des chèvres de parking. De là, une courte marche d’approche et nous arrivons à un point de vue superbe, d’où un long escalier (aïe, il faudra remonter) mène à la plage.

La piscine au bord de la plage, protégée par quelques filaos, on a déjà vu pire.